Les théoriciens du complot de droite, les plateformes médiatiques et les commentateurs politiques attaquent l'ancienne candidate à la présidentielle Hillary Clinton pour des problèmes de santé non vérifiés (encore une fois !). Après Le courrier quotidien a publié jeudi un article spéculant que Clinton portait un foulard Hermès à 1 100 $ pour dissimuler une orthèse dorsale, des personnalités conservatrices ont pincé leur griffoir préféré.
Le conseiller évincé de Trump et erratique de Fox News D-lister qui a menacé les journalistes d'agression physique, Sebastian Gorka, a tweeté l'histoire du Daily Mail avec la légende Quelque chose à cacher. De nouveau.
Quelque chose à cacher.
De nouveau. https://t.co/ZEcy2fvsO2
– Sebastian Gorka DrG (@SebGorka) 11 mai 2018
Peu de temps après, l'agrégateur de nouvelles de droite Drudge a fait la promotion de l'histoire avec le teaser MYSTERY.
MYSTÈRE: Clinton porte une écharpe après avoir suggéré qu'elle avait un corset... https://t.co/fbpRztsUrC
- RAPPORT DRUDGE (@DRUDGE_REPORT) 11 mai 2018
Paul Joseph Watson, rédacteur en chef du média marginal InfoWars, a également tweeté l'article à ses plus de 800 000 abonnés, notant ironiquement que quiconque remet en question la santé de Clinton est considéré par le grand public comme un vil théoricien du complot.
Hillary Clinton est en parfaite santé. Quiconque remet cela en question est un vil théoricien du complot.
Répète après moi; Hillary Clinton est en parfaite santé. https://t.co/rUzH5qNysF
– Paul Joseph Watson (@PrisonPlanet) 11 mai 2018
L'obsession de la santé de Clinton est un récit continu poussé par la droite qui a pris naissance lors des élections de 2016, après que l'ancien candidat à la présidentielle a été diagnostiqué avec un cas bénin de pneumonie à pied.
Think Progress a écrit plus tôt ce mois-ci que le scandale avait ravivé le... et nonchalamment sexiste -récit que Clinton, à 68 ans, n'avait peut-être pas le courage physique d'assumer le travail le plus important au monde.
Malgré la fin des élections il y a près de deux ans, plusieurs acteurs de l'écosystème de droite continuent d'être obsédés par les problèmes de santé de Clinton. Si les républicains sont si préoccupés par la santé physique des politiciens, ils devraient peut-être se rappeler le rapport NBC de ce mois-ci affirmant que le garde du corps de Donald Trump avait perquisitionné le cabinet de son médecin pour des dossiers médicaux.
Mais un tel autodiagnostic n'est pas pratique—il vaut mieux laisser le cancer de la fête s'envenimer.