Principal Films Même Michelle Pfeiffer ne peut pas sauver la « sortie française » de son incompétence

Même Michelle Pfeiffer ne peut pas sauver la « sortie française » de son incompétence

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Michelle Pfeiffer et Lucas Hedges jouent dans Sortie française .Sony Pictures Classiques



La pire année de l'histoire du cinéma s'est terminée sans un bang ni un gémissement, mais avec un Duh qui se gratte la tête ? Avec la présence de Michelle Pfeiffer, loufoque et lumineuse dans Sortie française , l'espoir jaillit éternel. Malheureusement, le film lugubre s'est avéré être un tas de bavardages prétentieux et incompréhensibles. Quelques personnes désespérées pour ne serait-ce que quelques minutes du genre de cinéma que l'on pourrait qualifier de rationnel ont affirmé qu'elles restaient éveillées, mais les cinéphiles avertis qui parlent avec cohérence vont dans la direction opposée.

Après avoir dilapidé la fortune de son mari, Frances (Mme Pfeiffer, sacrifiant sa soie blonde signature pour des cheveux de la couleur de la boue rouge dans les fosses de goudron de La Brea) est une misérable mondaine de New York laissée sans le sou après l'épuisement de l'argent.

Forcée de vendre ses livres, ses bijoux, ses peintures et son somptueux penthouse, elle retire son fils Malcolm de l'école et rassemble assez d'argent pour déménager à Paris. La pénurie ne finance généralement pas les voyages à Paris, mais dans un film composé d'épisodes bizarres et absurdes, Frances donne ses 20 derniers dollars à un mendiant de Central Park, puis insulte le flic qui vient la sauver d'une possible mutilation entre les mains du sans abri. Rien de ce qu'elle fait n'a de sens. Elle est illogique, irresponsable et impulsive, et Malcolm (joué par un Lucas Hedges perdu dans son premier raté de film erroné) n'est pas moins pragmatique, abandonnant sa petite amie et son éducation pour substituer la rive gauche à l'East Side.


SORTIE FRANÇAISE ★
(1/4 étoiles )
Dirigé par: [Nom]
Écrit par: [Nom]
Avec : Michelle Pfeiffer, Lucas Hedges, Valerie Mahaffey, Imogen Poots, Susan Coyne, Tracy Letts
Durée de fonctionnement : 110 minutes.


Sur le navire, Malcolm dort avec une diseuse de bonne aventure qui est jetée dans le brick pour avoir prédit la mort d'un certain nombre de passagers. A Paris, ils arpentent les rues et dînent dans les meilleurs restaurants Michelin. Lorsqu'un serveur maussade ignore leur demande d'addition, Frances met le feu aux compositions florales. Un expatrié américain les invite pour un cassoulet, et ils trouvent un gode congelé dans le congélateur. Ces incidents isolés n'apportent rien au récit car il n'y a pas d'intrigue pour commencer. Le film n'a pas de centre. En fait, il n'a pas de fin non plus.

Tout mène à une vague tentative d'introduire une ressemblance molle d'un complot sur la disparition de leur chat noir, que Frances tolère parce qu'elle pense qu'il abrite l'esprit de son mari décédé. Lorsque les chats s'enfuient, ils demandent l'aide de la diseuse de bonne aventure du navire pour le ramener. Une séance maladroite suit avec Tracy Letts dans le rôle de la voix du chat, parlant un dialogue stupéfiant comme si j'étais un chat et que j'avais des vers et des puces et, vous savez, je ne suis pas très concerné par quoi que ce soit d'autre que les faits de mon vrai horrible, putain d'existence. La pauvre Mme Pfeiffer a aussi sa malchance de répliques méprisables : je trouve toute l'idée du suicide tellement méprisante… C'est un tel cliché… Toute ma vie est criblée de clichés. Vous savez ce qu'est un cliché ? C'est une histoire si belle et si passionnante qu'elle a vieilli dans sa redite pleine d'espoir. Hein?

Rien à propos Sortie française n'a aucun sens. Le scénario laborieux de Patrick DeWitt et la mise en scène mortelle d'Azazel Jacobs rivalisent dans le domaine de l'incompétence maximale dans un film qui est une sorte de croisement entre l'écriture du premier semestre et un récit de voyage architectural sinueux alors que Frances marche dans les rues en admirant l'immobilier, chaîne- fumer et donner sa fortune à des vagabonds des bancs de parc et à d'autres freaks et wackos assortis. Les amis avec qui je l'ai vu se sont moqués d'eux-mêmes jusqu'au plan final, dans lequel le chat noir suit Frances dans une rue sombre au milieu de la nuit. Nous avons donc tous supposé à contrecœur qu'il s'agissait peut-être d'un film sur une femme qui se suicide enfin, accompagné de tant de plans de repas non consommés que le générique de fin comprend un styliste culinaire.

C'est bien de voir Michelle Pfeiffer dans les films, mais pas dans celui-ci.


Les Braganca Reviews sont des évaluations régulières du cinéma nouveau et remarquable.

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